La douleur, on y est tous confronté à un moment de notre vie. Elle peut être fulgurante comme lorsque l’on se cogne le petit orteil dans l’angle du canapé, vous l’avez vécu aussi ? elle fait très mal celle-ci mais elle passe assez vite, ou au contraire chronique, lorsqu’elle s’installe.

Je ne vais pas vous parler ici des différentes manières de prendre en charge la douleur avec les médicaments qui existent. Il y a de très bons spécialistes pour ça.
Ce que j’aimerai partager avec vous , ce sont les différentes façons de voir la douleur, celle qui dure, qu’on ne comprend pas toujours.
Notre corps est formidable et tout ce qu’il veut c’est notre bien. Alors, quand nous faisons quelque chose qui ne nous convient pas, il nous le dit. La douleur est un signal. Un signal transmis par notre corps pour nous dire qu’il y a quelque chose à changer, à prendre en considération.
Cette douleur peut sembler apparaitre du jour au lendemain, elle peut sembler aigüe, lancinante, par intermittence, inflammatoire, sourde, vive, s’apaiser au repos ou au contraire nous bloquer lorsque l’on ne bouge pas assez… elle nous dit toujours quelque chose.
Seulement ce n’est pas toujours simple de traduire.
3 pistes :
La première, le massage.
On peut avoir tendance à être en colère contre cette douleur, à en vouloir à ce corps qui nous fait mal, qui fait que rien ne va.
Cette douleur peut prendre beaucoup d’énergie, beaucoup de place dans notre vie et souvent plus on rejette cette douleur, plus on l’ignore, plus notre corps criera fort.
C’est une chance de ressentir la douleur, si, si ! cela signifie que notre corps a assez de force pour nous signaler un déséquilibre, elle peut parfois nous sauver la vie. Avec une douleur, on peut aller consulter un médecin qui mettra en lumière un déséquilibre plus important qui pourra ainsi être traité.
Et si vous chouchoutiez cette douleur ? Plutôt que la traiter avec colère pourquoi ne pas lui apporter beaucoup d’amour, de douceur en la massant ?
Masser permet à l’organisme de libérer des hormones qui apaisent la douleur, (les endorphines) , aide à relancer la circulation et donc diminuer les points de blocages provoqués par cette douleur.
La deuxième, l’alimentation.
Il y a des aliments qui favorisent l’inflammation. Lorsque l’on a une douleur inflammatoire, on rajoute de l’inflammation sur l’inflammation.
Ces aliments sont principalement les produits laitiers animaux, le sucre et le gluten. Essayez pendant une ou deux semaines de ne plus consommer de lait, de yaourts, de pain, de sucre, de pâtes pour voir si votre douleur s’améliore ?
Vous pouvez aussi avoir des allergies ou des intolérances à certains aliments, qui peuvent sembler sains et pourtant … mais ça il n’y a que vous qui pourrez ressentir les effets de tel ou tel aliment.
La kinésiologie, ou une prise de sang spécifique avec le laboratoire Barbier à Metz ( vous aurez des renseignements sur leur site) et d'autres techniques peuvent vous aider dans cette recherche.
La troisième, les émotions.
Pour tous les déséquilibres physiques, il est aussi essentiel de prendre en compte la dimension émotionnelle.
Vous avez des sites (LPE d’Estelle Daves…), des livres (Jacques Martel, Michel Odoul…) qui peuvent vous expliquer la symbolique de votre douleur, en fonction de l’endroit où elle se trouve.
Toutes ces interprétations ne sont que des interprétations. Prenez ce qui vous parle, ce qui fait sens pour vous et voyez si vous pouvez changer des choses.
Donc, lorsque vous avez mal et ne savez pas pourquoi, commencer par masser la douleur, lui parler avec amour, demandez à votre corps ce qui se passe, comment vous pouvez l’aider ?
Questionnez-vous sur votre façon de manger. Avez-vous plus mal après avoir manger tel ou tel aliment ? certains aliments restent plus longtemps dans l’organisme, le gluten par exemple peut provoquer de douleurs jusqu’à 5 jours après en avoir manger.
Et ensuite demandez-vous comment vont vos sentiments, vos émotions ? et pourquoi ne pas lire la symbolique de votre douleur pour vous donner des pistes.
Ce sont trois pistes parmi beaucoup d’autres, parmi les vôtres.
Quand tout va bien, on a pas mal, si on a mal, on doit comprendre pourquoi. Ça peut demander du temps, ça peut être contraignant, ce n’est pas simple de changer d’habitudes mais ne plus avoir mal, savoir ce qui provoque cette douleur et très libérateur et vous reprenez le pouvoir sur votre vie, vous ne subissez plus.
Prenez soin de vous.
Marie
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